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Nota Bene en Images

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USA - Statue of Liberty May 1995.


Photos, Musique et Harmonie : Vinh-Thien Quach

New York, Mai 1995
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quachvinhthien@gmail.com

Vinh-Thien QUACH
Auteur-Compositeur de la SACEM France
Membre de l'Académie Européenne des Sciences, des Arts et des Lettres.

 

https://www.youtube.com/watch?v=7Hsf7bpERWc&list=UURuamTfHI51hDifqPxXqQ8g

 

 

 

 

Statue de la liberté.


Musique et Harmonie : Vinh-Thien Quach.
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Cadeau de la France aux États-Unis.
La Liberté éclairant le monde (Liberty Enlightening the World), plus connue sous le nom de statue de la Liberté (Statue of Liberty), est l'un des monuments les plus célèbres des États-Unis. Elle est située à New York, sur l'île de Liberty Island au sud de Manhattan, à l'embouchure de l'Hudson et à proximité d'Ellis Island.
Elle fut construite en France et offerte par le peuple français, en signe d'amitié entre les deux nations, pour célébrer le centenaire de la déclaration d'indépendance américaine. La statue fut découverte au grand jour le 28 octobre 1886 en présence du président des États-Unis, Grover Cleveland. L'idée vient du juriste et professeur au Collège de France, Édouard de Laboulaye, en 1865. Le projet est confié, en 1871, au célèbre sculpteur français Auguste Bartholdi. Pour le choix des cuivres devant être employés à la construction, l'architecte Eugène Viollet-le-Duc eut l'idée de la technique du repoussé. En1879, à la mort de Viollet-le-Duc, Bartholdi fit appel à l'ingénieur Gustave Eiffel pour décider de la structure interne de la statue. Ce dernier imagine un pylône métallique qui supporte les plaques de cuivre martelées et fixées. La statue fait partie des National Historic Landmarks depuis le 15 octobre 1924 et de la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1984.
La statue de la Liberté, en plus d'être un monument très important de la ville de New York, est devenu l'un des symboles des États-Unis et représente de manière plus générale la liberté et l'émancipation vis-à-vis de l'oppression. De son inauguration en 1886 jusqu'au Jet Age, la statue a ainsi été la première vision des États-Unis pour des millions d'immigrants, après une longue traversée de l'océan Atlantique. Au plan de l'architecture, la statue rappelle le Colosse de Rhodes qui était l'une des sept merveilles du monde antique. Elle constitue l'élément principal du Statue of Liberty National Monument qui est géré par le National Park Service.

L'idée d'un présent en gage de l'amitié franco-américaine et pour célébrer le centenaire de la déclaration d'indépendance des États-Unis est attribuée au politicien et historien Édouard de Laboulaye, auteur de Paris en Amérique et des Contes Bleus. Laboulaye, devenu le leader d'un groupe libéral de républicains américanistes après la mort d'Alexis de Tocqueville, organise à Glatigny au début de l'été 1865 un dîner dont la raison officielle est de célébrer la victoire de l'Union dans la guerre de Sécession (bataille d'Appomattox Court House en avril 1865) alors que les États-Unis sont en pleine période de reconstruction et à l'aube du Gilded Age, c'est-à-dire de la « période dorée ». Après le dîner, alors que ces républicains (dont Oscar du Motier de La Fayette, Charles de Rémusat, Hippolyte Clérel de Tocqueville ou le sculpteur alsacien Auguste Bartholdi qui venait de sculpter le buste de Laboulaye) s'étaient affligés de l'assassinat le 15 avril 1865 d'Abraham Lincoln qu'ils idolâtraient, ils ont l'idée de ce présent qui est de plus un moyen de critiquer le régime du Second Empire qu'ils jugent répressif. Bartholdi aurait confié à ce dernier :
« Je lutterai pour la liberté, j'en appellerai aux peuples libres. Je tâcherai de glorifier la république là-bas, en attendant que je la retrouve un jour chez nous. »
L'idée d'une statue en relation avec Lincoln et les États-Unis ne naît pas de ce dîner mais d'une collecte de fonds organisée en 1865 par le quotidien Le Phare de la Loire pour une médaille en or dédiée à Mary Todd Lincoln, la veuve du président américain. Bartholdi a certainement mélangé la campagne pour la médaille et le dîner d'américanophiles pour inventer, 20 ans après les faits, un pamphlet donné lors de ce dîner pour lever des fonds.
Ce projet né à la fin des années 1860 vacille en raison de la situation politique instable de la fin du Second Empire. Bartholdi se consacre alors à d'autres sculptures colossales, comme celle d'un grand phare (sous la forme d'un fellah tenant une torche en l'air) à l'entrée du canal de Suez qu'il propose en 1867 à Ismaïl Pacha, khédive d'Égypte et qui s'appelleraient La liberté éclairant l'Orient.
En 1870, Bartholdi sculpte une première ébauche en terre cuite et en modèle réduit aujourd'hui exposée au musée des beaux-arts de Lyon. La même année, la France entre en guerre contre la Prusse et doit capituler. Le 10 mai 1871, elle cède l'Alsace-Moselle à l'Empire allemand. L'opinion publique et le gouvernement français sont déçus de la sympathie des États-Unis pour les Allemands, dont le nombre était important sur le sol américain. Le projet commémoratif est temporairement écarté en raison des troubles politiques que connaît le début de la Troisième République. En effet, la plupart des Français pensent alors que cette république n'est qu'une solution temporaire qui laisserait place à la monarchie, ou à un régime semblable à celui de Napoléon Ier.
En juin 1871, muni de lettres d'introduction de Laboulaye, Bartholdi part pour les États-Unis où il repère le site de Bedloe's Island, future Liberty Island, et tente de gagner des partisans. Il rencontre le président américain Ulysses S. Grant le 18 juillet 1871 à New York.

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